Mardi 19/12

Aujourd’hui mardi d’avant Noël les cours se sont maintenus au-delà des 2020 $ l’once. Les décideurs de la FED avaient pourtant ruiné les espoirs des marchés boursiers qui attendaient une baisse des taux vers la fin du 1^er trimestre 2024, ce sera pour plus tard.

Les cours du métal jaune aux U.S ont sensiblement progressé de 02% passant la barre des 2020 $ pour clôturer hier soir à 2023 $ l’once. Cette progression, malgré les 1,20 % de la semaine précédente est certainement due à la déclaration du président de la Réserve Fédérale Monsieur Powel qui a déclaré lundi que la récession le préoccupait plus que l’inflation et qu’il allait s’employer à l’éviter au maximum.

Les bons gestionnaires de portefeuilles sont, aujourd’hui plus résignés et moins pessimistes, ils privilégient toujours la « nature défensive » de l’or physique.

Les analystes des milieux éclairés du monde financier, n’attendent pas cette fameuse baisse des taux, de la banque centrale américaine, avant le dernier trimestre de 2024. La BCE, en la voix de Christine Lagarde sa présidente, a déclaré qu’il n’en n’était nullement question pour l’instant ni dans un proche avenir. Wait & see ! 

Voilà certainement pourquoi selon D. Cherier président de La Fonderie Nationale de l’or l’achat d’or et l’achat de métaux précieux en général se maintiennent à des niveaux extraordinairement haut. L’achat d’argent lui n’a que très peu progressé en France car la TVA sur ce métal considéré comme industriel est toujours à 20% ce qui freine les ardeurs vu la faible augmentation de sa cotation ces dix dernière années.